ARTS MARTIAUX MIXTES OU AMM
La CNK a toujours été précurseur par le biais de son règlement sportif mais également par le biais de sa conception sportive de l’art martial qu’est le Kenpô. La CNK s’est affiliée à la WMMAA depuis le congrès international de Kiev de juin 2013. Elle répond ainsi aux souhaits des sportifs et des clubs français qui souhaitent pratiquer et participer à des compétitions amateurs d’Arts Martiaux Mixtes dits A.M.M à l’étranger dans le cadre d’une fédération internationale.
Dès 1989, et dès sa première compétition sportive organisée à Nice, la C.N.K. a voulu créer une forme de compétition la plus libérale qui soit, tout en respectant l’intégrité physique des combattants et l’éthique martiale du Kenpô. Elle voulait que sa forme sportive soit la plus proche de l’art martial qu’est le Kenpô/Kempo afin que la pratique en club reste fidèle en tous points à notre art martial. Si le Kempo américain pratique une forme de compétition à la touche permettant les frappes aux parties génitales, qui peut nous choquer, le Kenpô français a toujours permis les frappes au corps et dans les membres durant les phases de combat au sol. Le Kempo russe permettant lui, les frappes à la tête durant ces phases de combat au sol. C’est là réuni, toute la diversité du Kenpô mondial et des différences culturelles nationales. Une gageüre qu’a réussie à unifier l’International Kempo Federation (IKF).
Le Kenpô français ayant une forme de compétition très libérale, le Kempo Elite, répondant à la réglementation française ; la CNK s’est vu contactée par la WMMAA présidée par M. Emelianenko Fedor, pour représenter la France au sein de cette Fédération Mondiale. C’est également le cas des Fédérations Roumaine et Hongroise de Kempo. La CNK est en charge du développement de cette discipline sportive en France. Pour réaliser cette mission, la commission a créé les structures nécessaires. Elle définit dans le respect des normes nationales et internationales, les règles de la discipline, adopte les règlements et met en place ou encourage les actions qui lui paraissent adaptées et pertinentes. La CNK développe donc le Kempo Elite depuis 2004 et celui-ci attire les adeptes des AMM français qui voient là une formule sportive très proche, leur permettant de se confronter sans enfreindre la réglementation française du sport.
Fedor Emelianenko et Eric La Rocca au congrés international de juin 2013 à Kiev
La Commission Nationale de Kenpô, C.N.K. est la « Fédération Française de Kenpô/Kempo » et ce même si le code sportif français ne lui reconnait toujours pas le droit de s’intituler ainsi depuis 1994. Elle est reconnue par les plus importantes fédérations internationales que sont : l’IKF (International Kempo Féderation) et la WMMAA (World Mixt Martial Art Association), mais aussi par diverses instances sportives internationales.
Les origines des AMM ou MMA remontent au Pancrace et aux origines des Jeux Olympiques puis à leur renaissance par le biais de compétitions telles que les VALE TUDO, PRIDE, UFC, M1, SHOOTO, PANCRASE…dans les années 90. Mais avant qu’ils ne soient propagés sur la terre entière par le biais de l’Ultimate Fighting Championship, le Brésil ou la France dès 1988/1989 développaient des formes de compétitions encore plus libérale pour le Vale Tudo et plus réglementée pour le Kenpô. Les Arts Martiaux Mixtes sont un sport de combat qui se développe d’une façon exponentielle en France comme dans le monde entier. Les sportifs et les clubs français se retrouvent dans la formule française qu’est le Kempo Elite, développé par la CNK et l’IKF depuis 2004. Plus d’une trentaine de compétitions sont organisées chaque année sous l’égide de la CNK. L’affiliation de la CNK à la WMMAA, permet aux sportifs français « amateurs » d’être sélectionnés en équipe de France et de participer aux championnats d’Europe et du Monde organisés par la WMMAA.
Les AMM doivent leur popularité à l’UFC et au PRIDE qui ont beaucoup fait pour promouvoir cette forme de compétition. L’hégémonisme de l’organisation américaine tant par ses moyens financiers que par son professionnalisme a réussi à imposer son règlement sportif et à en faire un véritable sport reconnu par de nombreuses instances sportives nationales. Ceci n’était pas le cas auparavant et chaque organisation privée avait son propre règlement sportif. Les autres organisations américaines rachetées ou non par l’UFC que sont le Bellator ou le Strike Force ou même russe telle que le M1, ou encore européennes telles que les Cage rage, Cage Warriors, KSW, mais aussi asiatiques et sud-africaines, ont toutes adoptées son règlement sportif comme par exemple ses catégories de poids empruntées à la lutte très présente dans le monde sportif américain.
